Au coeur de la tempête

Sentinelles

Surveillance éléctronique
Détection gouvernementale
Paranoïa, peur et panique
Espionnage secret illégal
Tu crois avoir une vie privée
Il est temps de te détromper
Car ton existence, ton vécu
Font foi d’information reçue

Entre sondages et statistiques
Relevés et dépositions
Sans que les choses se compliquent
On peut connaitre tes intentions
Et les diffusions dites « secrètes »
Ne le restent pas très longtemps
Ici tout se vend, tout s’achète
Surtout les bons renseignements

Les fautes sont comptabilisées
Les mensonges ont des détecteurs
Mais c’n’est pas ta réalité
Qui passe par radio-émetteur
Ah ce n’est pas la méfiance
Qu’ils cherchent à éveiller
Par naïveté et insouciance
Passe le contrôle dissimulé

Fiché, épié, classifié, détection et services privés
Ton intimité est étalée, transmise aux services de données
Fiché, épié, classifié, détection et services privés
Si tu n’veux pas vivre surveillé, ton voeu est sans cesse bafoué

Gouvernements, corporations
Suivent ta trace depuis la naissance
Accumulent l’information
Qui assure ton obéissance
Si tu rêves de sécurité
D’ordre civil par l’autorité
Saches que tu n’s’ras plus à l’abri
La justice se vend à gros prix

Mensonges & trahison

Un regard de chat sous ton chapeau melon
Et un sourire béat qui n’présage rien de bon
Tu marches dans les rues vides, pensant à ton avenir
Toujours à te d’mander ce que tu vas d’venir

Entre deux tendances, t’es plutôt divisé
Mais plus tu y penses plus tu trouves qu’il faut changer
Tu n’es pas raciste, qu’un jeune enragé
Contre tout les fascistes désormais isolés

A droite on te rejette, tu n’t’en portes pas plus mal
A gauche on te regrette mais ça reste amical
« L’honneur n’est qu’illusion », disent tes amis keupons
« Et cette patrie de con n’a en soi rien de bon ! »

Ils avaient essayé de te récupérer
Ta colère, révolté, ils voulaient la canaliser
T’inculquer leurs idées, pouvoir te diriger
Un coup pour te vider qui heureusement à foiré

Aujourd’hui t’a compris d’où te viens l’énergie
Qui anime ta vie, fait ton autonomie
Seul maître de ton destin, traces toi-même le chemin
Le véritable combat, prends ta place et bats-toi

Qu’on soit jaune ou blanc, noir ou rouge
Est-ce bien important du moment que ça bouge
Déplacer le problème, bien faible stratagème
Ils nous ont divisés pour pouvoir gouverner

Banlieusards

Nous ne saurons jamais
Ce que vraiment nous sommes
Ce qu’il reste aujourd’hui
De la folie des hommes
De terribles enragés,
Un goût de perdition
La rage de la jeunesse
A travers métal et béton

Sur les vestiges ternis
De cette terre des hommes
Ce qu’il reste aujourd’hui
Aux jeunes crados que nous sommes
Qu’un terrain vague
A perte de vue
Souvenir de bêtise humaine
Et de société déchue

Banlieusards nous sommes
Et banlieusards nous resterons
Contre la folie des hommes
Et contre toutes les oppressions

Banlieusards nous sommes
Banlieusards nous resterons
Contre la folie des hommes
Toujours nous nous dresserons

Tchernobyl

Tchernobyl, Tchernobyl
J’ai peur Tchernobyl
Les atomes détruisent la ville
Des poumons faits de vinyl
Une gaffe parmi les autres
Une erreur c’est pas leur faute
Génocide involontaire
Respires-tu la mort dans l’air?

J’ai peur Tchernobyl
J’ai peur Tchernobyl

Coyote

Partout où tu vas tu es toujours seul
Comme si la marque des damnés collait à ta gueule
Tel un tatouage le symbole de dissidence
De ta classe criminelle, de tes cris de vengeance
Héritier mal-aimé de mariages illégaux
Le fils d’une putain de Nouveau-Mexico
De mensonges et de haine ta vie est un désert
Les mémoires que tu gardes te laissent un goût amer

Le goût de ton sang te coulant au visage
Les pierres que t’on jetées tous les gens des villages
N’ayant vu en toi qu’une plaie, qu’une vermine
Toi qui avait volé, poussé par la famine
Tenu responsable de tous leurs maux
Tu es le pestiféré entre tous
Et comme les hommes du Nord en veulent à ta peau
Tu fuis en solitaire où le vent te pousse

D’un coeur pur et juste ils ont fait une pierre
Tu es devenu le monstre qu’ils voyaient
La douleur d’la gangrène qui te ronge les chairs,
Tes rêves sont cauchemars à tout jamais
Tapi dans l’ombre d’un dernier refuge
Caché dans les décombres, la folie te gruge
Toi dont le futur reste une aventure
C’est peut-être un espoir vain que te réserves demain

Coyote quel est ton vrai nom, enfant d’une noire incantation
Celle d’un monde de corruption, de lâcheté, de diffamation

Rouge Total

Instrumental

Olaf

Moi j’ai un grand frère, il s’appelle Olaf
Il va partir à la guerre, toute ma famille est très fière
Oh moi j’veux pas y aller, oh moi j’veux pas crever !
Je suis allergique aux armes et à la marche à pieds

Mon frère n’est pas revenu, il est mort au combat
Dans une fosse anonyme maintenant il reposera
Mon père à honte de moi, me dit qu’j’suis un cloporte
Mais mieux vaut être une honte vivante qu’une fierté morte…

Ouais, Ludwig à raison, les morts sont des cons
Et moi aussi maintenant je chie sur leurs tombes
Pour ternir un peu de tout ce qui leur reste
Un bout de cimetière et cette fierté que je déteste

Kassandra

Lorsque chaque soir la nuit tombe
Que félinement tu sors de ta tombe
Je ne crains plus ton baiser vampire
Et je suis soumis à tous tes désirs
Mes rêves sont hantés par ton image
Alors que le jour ton absence m’enrage
Toute résistance m’est inutile
Et mon énergie fuit de façon futile

Kassandra

Comme j’aimerais avoir la force de te tuer
Et de ta douce emprise pouvoir m’échapper
Mais sous tes cheveux noirs je fixe ton visage blême
Et je sais que malgré tout, je t’aime
Toi, Dracula au féminin
Pierre angulaire de mon destin
Nosfératu qui se nourrit d’amour
Ta morsure m’affectera toujours

Mais pourquoi ce sourire si cruel
Et dans tes yeux de chat cette étincelle
Lorsque subjugué par ton appel
Je viens jusqu’à toi ma belle

C’est lorsque tu n’es pas là que je me meurs,
Et que j’erre dans la ville sans aucune peur
C’est sûrement sous ta pierre tombale
Que se poursuivera cet amour fatal

Enfants de l'orage

Ce sont les jours de fureur
Où flotte l’odeur de l’orage
Qui efface toutes les erreurs
Et laissent éclater la rage

Fougue d’une jeunesse exaltée
Comme un souffle d’énergie
Et cette envie de crier
Lorsque s’abat la pluie

Sortir marcher dans les rues
Rêver de temps révolus
Souhaiter une belle tempête
Que le vent hurle à tue-tête

Maître d’une détresse profonde
Les nuages s’amoncelent
Comme ils recouvrent le monde
Qu’ils occupent le bas du ciel

Nous ne voulons pas pleurer, comme tant d’autres le font
Mais nous ne pouvons en rire, car ce serait pire qu’un affront
« Car seuls ceux qui ne connaissent rien de la mort
peuvent se permettre de rire d’un adieu »

Détruire un poids accablant
Est pour tous un renouveau
« Après la pluie, le beau temps »
Ce n’est pas tout à fait faux

Car l’orage est un noir totem
Qui ne lasse jamais ceux qui l’aime
Il vient toujours balayer
Toute cette triste médiocrité

Troïka

Une bête sanguinaire
Au jugement arbitaire
Exécutions sommaires
Poussière à la poussière
Corps imbibés d’essence
Le grésil de la chair
Les yeux exorbités
Masse humaine enflamée
Groupes révolutionnaires
Style para-militaire
D’une époque stagnante
De chair bien saignante
On ne peut plus parler
De fastes et gloires passées
Sans tous ces gens tués
Au nom des libertés

Un Fokker dans le ciel
Ejacule ses bombes
Sifflant à mes oreilles
Mon village s’éffondre
Tout les morts ensevelis
En terre de Sibérie
Ont du payer le prix
Face à la tyrannie
Révisionismes flétris
Carcasses et débris
Où sont mes compagnons
Tant de désillusions
L’histoire est malade
D’idéaux ternis
Et dans ma tête grondent
Colère et mépris

L’armée à débarqué
Ensanglantant la grève
Les chiens sont déchaînés
La destruction s’achève
Des corps inanimés
Tout au fond des tranchées
Gigantesque charnier
Une terre assassinée
Si l’idée avait plu
C’est que l’espoir est têtu
Le socialisme est mort
Le capital endort
Libéraux gâteux
Je ne jouerai pas le jeu
Les mains de l’Occident
Sont couvertes de sang

Pour tous mes camarades
Morts pour la liberté
Ces guerres n’ont engendré
Qu’une mort apprivoisée

Le serment

Dès l’instant où je l’ai vue
Alors j’ai tout de suite su
Ces cheveux blonds, ces yeux qui brillent
C’était en plein ton genre de fille
Tu t’es levé, et tu lui a parlé
Le courant est tout de suite passé
Depuis qu’elle est entrée dans ta vie
Elle n’en est jamais ressortie

De toute façon fait ce que tu veux
Pourvu que tout aille pour le mieux
Mais n’oublie jamais tes amis
Parce que tu comptes pour eux aussi
Toutes ces années qu’on a passées
A s’engueuler, se réconcilier
Ca peut pas s’effacer comme ça
Fais un effort, n’nous oublies pas

T’es amoureux; profites-en
Crois-moi ça n’arrive pas souvent
Mais laisses pas l’âge t’en imposer
Et laisses pas la vie te casser
Même avec la fille de sa vie
Personne ne sait comment ça finit
Peut-être qu’un jour ça se terminera
Mais nous on sera toujours là

De toute façon fait c’que tu veux
L’important c’est qu’tu sois heureux
Mais n’oublies jamais tes amis
Ceux à qui tu avais promis
De ne jamais tourner le dos
De ne jamais garder rancune
Car une amitié qui se termine
N’en aura jamais été une

L'aube sera sombre

Entre les usines
Du parc industriel
Les mécaniques ruminent
Obscurissent le ciel
Les ouvriers du feu
Respirent poussière d’acier
Et se meurent peu à peu
Cauchemar taylorisé

Nappes d’eau contaminées
Où flottent déchets toxiques
Viennent encore perturber
La chaîne écologique
Pluie noire sur les enfants
Monde de désolation
Plus rien n’est comme avant
Urbaine stagnation

L’énergie de remplacement
Donne l’irradiation
Et je vois venir maintenant
L’horreur des mutations
Car le spectre de l’après-guerre
Hante l’économie
Et demain sur cette terre
Il fera toujours nuit

Masques respiratoires
Et gants de caoutchouc
Vie en laboratoire
Celui de savants fous
Qui ont saccagé le monde
Abattu faune et flore
Pour que nos vies se fondent
Au règne de la mort

Phase terminale

On craint la mort par tradition
La mort n’est pas contradiction
Mon corps est devenu ma prison
Ma mort, ma propre décision

C’est ma phase terminale
Paralysie générale
Pourriture cérébrale
J’veux pas mourir à l’hôpital

Sur la table d’opération
Le médecin compte mes pulsations
Mon corps étant mes punitions
J’ai aucune chance de guérison

J’vous en prie laissez-moi crever
Quitter ce corps invertébré
Faites ça pour moi si vous m’aimez
C’est la seule manière de m’aider

Les juges ne connaissent rien là -dedans
La loi n’a pas de sentiments
Tout le monde devrait pouvoir choisir
Avoir au moins le droit de mourir

Euthanasie – Je m’regarde dans le miroir
Euthanasie – J’ai l’air d’un poulet mort
Euthanasie – « Tant qu’y’a de la vie, y’a de l’espoir »
Euthanasie – Qui leur dira qu’ils ont tort?

Triste rendez-vous

Sous la lame ma chair est tendre
La vie, la mort… quelle différence ?
Je me perds dans ces méandres
Dans les ténèbres d’mon inconscience

Mon sang coule si chaud entre mes doigts
Un vide glacial s’installe en moi
Dans cette sombre ruelle, crevé comme un chien
Vaut mieux plus de penser à rien

Il est trop tard ma vie se consume
Ma mort c’est le système qui l’assume
On dit qu’elle arrive toujours à l’heure
Alors qu’elle m’délivre de mon malheur

Le suicide solution facile
Quand la vie n’tient plus qu’a un fil
Qu’un autre moyen de se faire violence
Quand on a sombré dans la démence

Celle d’une réalite ternie
Celle d’un futur que déjà j’oublie
J’ai rendez-vous avec elle
A l’aube d’une journée cruelle

Triste rendez-vous
Triste rendez-vous

Et demain dans la méga-cité
Le corps d’un autre jeune suicidé
Victime de sa propre haine
D’l’humanité nord-américaine

Enterré Vivant

Sorti d’un long sommeil
Maintenant tu te réveilles
Vois ce qui s’offre à toi
Les ombres et le trépas
L’arôme de ta chair
Putréfaction austère
La panique t’envahit
Alors que fuis ta vie

Car ils t’ont enterré vivant
Oh ils t’ont enterré vivant

T’as beau t’arracher les ongles
Sur les cloisons de ta tombe
Ah, tu peux bien t’égosiller
Y’a personne pour t’écouter
Pour tous t’es bel et bien mort
Ils ignorent ton triste sort
Ceux qui te pleurent maintenant
Ils t’ont enterré vivant

Comme une flamme trop forte

Ils te traitent de fou, car ils ne comprennent pas
Les femmes que tu aimes, les pays que tu vois
Les choses que t’imagines tout au creux de ta tête
Ils ne peuvent pas comprendre, oh ils sont bien trop bêtes

Tu ne cadres pas dans leur monde où les clones se confondent
Toi tu n’es pas de ceux qui mentent pour être heureux
Tu agis trop souvent, comme le ferait un enfant
Tu penses avec ton coeur, tu ris comme tu pleures

Tes idées, tes passions, tes convictions te consument
Ton imagination, elle t’embrase et t’allume

Un jour tu partiras, doucement tu t’éteindras
Comme une flamme trop forte, prématurément morte
Et tu diras adieu, à ces rêves délicieux
Qui t’ont accompagnés depuis le jour où tu es né

S’ils ne te laissent pas sortir, il ne te reste qu’à mourir
Mais tu seras heureux car tu auras vu mieux
Que ces cellules vides pour des têtes trop pleines
Où on case les humains que trop peu de gens comprennent

Sois cette flamme trop forte qui à tout jamais brûlera
Ce souffle de vie qui t’emporte reste celui qui nous marquera

L'auberge des trépassés

Peut-être connaissez-vous l’auberge chez Paré
C’est un bien bel endroit, quoi qu’un peu mal fâmé
J’y connais tout le monde car j’y vais toutes les nuits
Et d’une certaine manière, c’est là que je gagne ma vie
Ma chienne de vie…

L’ambiance y est malsaine, l’atmosphère enfumée
Assassins et tire-laines y sont tous rassemblés
Ce soir tu y es aussi, je t’ai tout de suite aperçu
Les 2 yeux dans le vide, l’air complètement perdu
Pigeon parfait…

Je t’observe de loin, tu as l’air d’être seul
La naïveté se lit sur ta belle petite gueule
Je m’approche de toi en t’offrant une bière
Surtout savoures-la bien, ce sera p’t’être la dernière
On ne sait jamais…

Vraiment jamais…

Alors toute la nuit, je m’efforce de te saoûler
Et à la fermeture quand tu ne peux plus marcher
Je te prend par le collet et je te traîne dehors
Tu ne te défends même plus, t’es vraiment ivre mort
Saoûl comme un porc…

Reste plus qu’à t’assomer sur le bord du pavé
Te fourrer dans un sac pour te dissimuler
Alors je me rendrai avec toi sur mon dos
Chez celui qui m’attend pour m’acheter mon fardeau
Pour quelques sous…

L’Église interdisant de disséquer les morts
C’est là que j’interviens lui procurant des corps
Le vieux me paie très bien pour n’pas poser de questions
Et moi de toute manière, j’me fous de la religion
De toute façon… De toute façon…

Il s’occupera de toi, tu seras bien traité
Tu ne souffriras pas avant d’être éventré
Il fouillera tes entrailles, ta belle anatomie
Au nom de la connaissance, tu donneras ta vie…
À la science…

Maintenant que vous connaissez l’auberge chez Paré
Cet agréable endroit qu’il vaut mieux éviter
Inutile de vous dire que si vous y allez
Surtout n’acceptez pas la bière d’un étranger…
On n’sait jamais…

Vraiment jamais!

Cul-de-sac

La blancheur de ta race
La pureté de ton sang
Tu veux laisser ta trace
Mais sans sortir du rang
En luttant pour l’honneur
Le drapeau, la patrie
En misant sur la peur
Tu rêves de tyrannie

Oi ! Oi ! Oi !

Guerrier de l’ordre nouveau
Combattant de la rue
Tu veux jouer les héros
D’une croisade sans issue
L’empire que tu défends
Amorçe son déclin
Et tes actes inconscients
Le mèneront à sa fin

Il faut tirer leçon
Des gouffres de l’histoire
La force de la nation
Est toujours illusoire
Règne de la swastika
Doublée de croix-celtique
Intérêt de l’état ?
Non! Tout cela n’est qu’esthétique

T’as cherché la violence
Et puis tu l’a trouvée
C’est ta propre faiblesse
Qui t’aura achevé
De toute manière y’aura
Toujours plus fort que toi
Car la jeunesse est libre
Et crois-moi elle le restera

Sous notre banière noire
Nous resterons unis
En reniant les fascistes
Et les néo-nazis
Nous nous battrons aussi
Peut-être à l’occasion
Si c’est ca qui peut mener
A votre perdition

Otage de l'état

Rescapé d’une prison choc
Je sens que je débloque
Après quelques mois dans ce caveau
Un bon lavage de cerveau
Voyez à quoi je suis enclin
Désormais je ne suis qu’un pantin

Otage de l’état
Otage de l’état
Plus jamais

On a cassé ma personnalité
Ma rebellion d’être dit « violent »
Ils ont réussi à me mater
A vec un total isolement
J’ai perdu mon identité
Et on m’a enterré vivant

Impregné de leur alinéation
O n m’as promis une réinsertion
Mais je n’échappe pas à ma condamnation
Le monde entier est ma prison
Avant j’était libre, j’avais le choix
Du temps où j’était hors-la-loi

Mais sachez qu’ces prisons modèles
Ne servent qu’à dissimuler
Les désespérés, les rebelles
Que ce système à engendré
Elles devront être éliminées
Car la colère va gronder

Et sachez qu’ces prisons modèles
Ne servent qu’à dissimuler
Les désespérés, les rebelles
Qu’la société n’a pu assumer
Et ces atroces citadelles
Je vais toutes les dynamiter

Au coeur de la tempête

D’aucune faction, d’aucune milice
Nous évoluons loin des idées qui trahissent
Sur un fond de couleur rouge et noir
Un crâne et des ossements comme seul étendard
Nous, seuls, face au public, rassemblés par la musique
Que les rythmes résonnent, que la distortion gronde
Que les notes tourbillonent, nous sommes seuls face au monde

Tatouée dans nos esprits, l’aventure de la vie
Qu’on veut sans compromis, et surtout sans sursis
De coeur et de tête, toujours l’esprit à la fête
Que rien ne nous arrête, nous irons jusqu’au coeur de la tempête

De Montréal à Paris, ça restera les mêmes nuits
À rire et à fêter, à boire et à se déchaîner
Mais frère, il ne faut pas ralentir ou t’arrêter, tu risques de vieillir
Vieillir du coeur, vieillir dans la peur, vivre ton malheur
Et te noyer dans tes pleurs

Si un jour nous partons, si nous disparaissons
Ce sera sans dire adieu et ce sera tant mieux
Car y’a pas de doute, on se reverra
On écumera d’autres routes quelque part dans l’au-delà
Plutôt mourir debout que de vivre à genoux
Surtout faudrait pas croire qu’l’idée est dérisoire
Pour nous ça se passe plutôt bien
La vie est un grand bal de vauriens

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